Assis sur des banquettes quelque part en Islande, des spectateurs mi-sidérés mi-transis assistent à une excursion coloscopique. Une caméra d’apparence animale s’enfonce ainsi « telle une moto couverte de plumes » dans les entrailles d’une jeune femme qui vante l’étendue de son canal anal : selon elle, il mène au berceau de l’humanité, à l’intérieur des choses, « dans les méandres de la vie où personne n’ose s’aventurer ».